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- > La chanson de Berterretche

Dans l'église, une clef de voûte porte l'expression "Berreteretche Mariti Mariana"
(milieu du XVème siècle)
Ecouter berterretxen khantoria Ecouter Berterretxen Khantoria par Pierrot Larrandaburu
L’aulne n’a pas de moelle, ni le fromage d’os ; j’ignorais que le fils de bonne famille disait des mensonges. […]
Berterretche, du lit, à la servante, avec douceur : « Va, regarde s’il paraît des hommes ! » De suite, la servante : « trois douzaines d’hommes vont et viennent d’une fenêtre à l’autre. »
Berterretche, de la fenêtre, « au seigneur comte le bonjour ».
Le seigneur comte aussitôt, comme un traître : « Berterretche, viens à la porte ; tu retourneras de suite. »
« Mère, donnez-moi la chemise ; peut-être celle pour jamais ; qui vivra se souviendra du lendemain de Pâques ! »
Oh, la course de Marisantz, à la descente de Bostmendieta. En se traînant sur ses deux genoux, elle est entrée dans la maison de Buztanoby de Lacarry. « Jeune Buztanoby, frère bien-aimé, s’il n’y a secours de toi, mon fils est perdu ! » […] Oh, la course de Marisantz, à la porte du seigneur comte ! « Aïe, aïe, où avez-vous mon tendre enfant ? »
« […] Il est aux environs d’Espeldon, mort […] »
La fille d’Espeldon se nomme Margarita ; elle ramasse le sang de Berterretche à pleines mains. […]